L'amour... sans toi

Tu m'as empoisonné

D'un venin qu'on appelle l'amour

Il coule dans mes veines

Et suit son trajet ;

Plus fort chaque jour

Il fait ma peine,

Frappant mon coeur sans arrêt

Il en refait les contours ;

Invoquant ma haine

Je lutte, essoufflé

Pour qu'il fasse demi-tour…

Mais rien à faire

Il persiste et reste en moi,

Sorts ! Sorts de là !

Me voilà à terre

J'abandonne le combat

Allez, débarrasses-toi de moi !

Attaques mon cœur

Si tu veux vraiment que je meurs,

Car je survies grâce à mon amour

Et ce pour toujours…

D'étranges contours

Protègent cet amour

Et d'un coup de crayon retrace

Son passé au visage de glace.

Des couleurs trop noires

Auxquelles on ne trouve plus d'espoir,

Et un décor trop sombre

Une vie de pénombre.

Un tableau encré

De larmes échouées,

Encore une copie

De ma misérable vie.

Vieux et usé

Abîmé par la passé

Peut-être un brouillon

Victime de coups de crayons,

Certainement oublié

Par son poète blasé !

Il y a cette chose en moi

Que je te cache tant de fois,

Par peur de te voir fuir

Par peur de te voir partir…

Si je savais ce que serait la différence

Entre aujourd'hui et ce silence

Peut-être que j'oserais,

Si tu savais ce que serait la différence

Entre nous et celle insolence

Peut-être que tu oserais…

Si je savais les conséquences

De mes actes, de cette puissance

Peut-être que j'abandonnerais,

Si tu savais les conséquences

De notre histoire, de ce silence

Peut-être que tu abandonnerais…

Si je savais l'importance

De nos jeux, de cette danse

Peut-être que j'y croirais,

Si tu savais l'importance

De nous, de cette distance

Peut-être que tu y croirais…

Les lettres se tapent sur mon clavier

Puis s'effacent aussi tôt,

J'aimerais tellement t'envoyer

Ces pensées, ces quelques mots…

Je voudrais te dire,

J'aimerais t'appartenir

Mais je n'ai pas le droit

Je ne peux être à toi…

C'est une souffrance quotidienne

Qui chaque jour m'entraîne

Dans la dérision de mes sentiments,

Dans la culpabilité de mes sentiments…

J'aimerais tellement te dire

Cette chose qui va me détruire,

Mais je préfère me taire

Pour ne pas que tu vives cet enfer…

Laisses moi te parler
De mes mots te caresser;
Laisses moi te toucher
De mes doigts te murmurer...
 
Laisses moi t'envoyer mes pensées
De mes rêves t'imaginer;
Laisses moi te fantasmer
De mes songes t'idéaliser...
 
Laisses moi t'approcher
De mon corps, sentir ta chaleur;
Laisses moi t'enlacer
De mon coeur enfiévré...
 
Laisses moi t'embrasser
De mon bonheur te serrer;
Laisses moi te faire l'amour
De mes lèvres pour toujours...
 
Laisses moi te garder
Près de moi et à jamais;
Laisses moi t'aimer
Dans cette vie et à jamais...

Voilà quelques mois déjà

Que nous avons commencé ce jeu

Une relation sensuelle, je crois

Une histoire ambiguë à deux…

Des liens se sont crées

Et je me suis alors mise à rêver…

Puis un jour, on a ouvert les yeux,

La suite nous était inconnue

On a alors réalisé l'enjeu

C'était déjà perdu…

Tu as décidé de nous mettre sur pause

Histoire de calmer le jeu, de réfléchir

Mais tu as oublié, je suppose

Que nous étions deux à devoir ralentir…

Seulement voilà

Moi je n'abandonne pas,

Et même si toi et moi, on ne peut pas

Je te désir tout à moi…

Je continue ma quête :

Je trouverais la clef du bonheur,

Le chemin qui mène à ton cœur,

Crois-moi, tu seras ma conquête…

Jalouse de n'être pas celle

Qui chaque jour t'enlace,

Jalouse de n'être pas celle

Qui chaque jour t'embrasse…

Jalouse d'elle

Qui partage ton lit,

Jalouse d'elle

Qui partage ta vie…

Jalouse de ses mains

Qui t'étreignent et te caressent,

Jalouse de ses mains

Qui font ta joie, ton ivresse…

Jalouse de son corps

Que tu aimes, plus fort

Jalouse de son corps

Que tu désirs, encore…

Jalouse de ces mots

Que tu lui dis chaque jour,

Jalouse de ces mots

Que tu ne me diras jamais mon amour…

Elle n'avait que seize ans

C'était un homme depuis longtemps

Elle avait un amant

Et pourtant…

Elle n'avait que seize ans

Ce n'était encore qu'une enfant

Une jeune inconsciente

Une âme innocente…

Elle n'avait que seize ans

Mais elle grandira

Croyant a ce prince charmant

Elle l'attendra…

Elle n'avait que seize ans

C'était un homme depuis longtemps

Elle avait un amant

Mais elle l'aimait tant…

Cette douleur dans tes mots
D'une violence dont les idéaux
Pénètrent mon âme avec force
Eteignant cette flamme féroce...
 
Cette douleur dans tes gestes
D'une indifférence sans reste
Traversent mon corps sans faiblesses
Détruisant mes désirs de tigresse...
 
Cette douleur dans ton abstinence
D'une puissante indifférence
Pénètrent ma tête sans gêne
Installant un sentiment de haine...
 
Cette douleur dans mon coeur
D'une inlassable peur
Désirant s'effacer, m'effacer
Et t'oublier à jamais...

Promet moi ta présence
Dis moi tes absences;
Promet moi tes mots
Dis moi tes idéaux;
Promet moi tes pensées
Dis moi tes rêves cachés;
Promet moi tes désirs
Dis moi tes sourires;
Promet moi ton coeur
Dis moi ton bonheur...
 
Promet moi de m'attendre
Dis moi qu'tu vas m'attendre...